La vie princière

Résumé :

Un Français et une Italienne se rencontrent lors d’un séminaire organisé dans un immense domaine provençal. L’homme décide d’écrire une lettre d’amour à la jeune femme.

Le livre :

Encore un petit format de chez Gallimard mais cette fois-ci dans la collection L’infini. Dans ce récit, le narrateur est l’auteur. Il rencontre une femme et en tombe presque immédiatement amoureux.

Seulement, cette femme a déjà quelqu’un dans sa vie et n’a visiblement pas envie de s’en séparer.

Durant une semaine, un homme et une femme iront dans le même endroit. Lui y est depuis un mois déjà, il s’y repose, y travaille. Elle, reste la semaine pour un séminaire de médecine.

Ils se retrouvent par hasard à une table pour diner et commencent à parler puis à se revoir, passer du temps ensemble, se balader.

Au travers des pensées de l’auteur, nous voyons leur relation évoluer et ne pas évoluer. Cette lettre est temporaire comme les sentiments qu’il ressent pour elle, c’est voué à l’échec et aucun des deux ne retournera vers l’autre.

Ce roman est donc la capture de ces instants d’après la rencontre, la décortication des sentiments.

C’est très court, même pas 100 pages, mais c’est assez pour ce qui est dit. J’ai passé un bon moment avec ce bouquin, néanmoins je suis contente de l’avoir emprunté et pas acheté !

La petite citation :

Je reste tétanisé de longues minutes et nous continuons pourtant de marcher par ce que tu parles sans réaliser que moi j’ai perdu la parole et que je ne suis pas vraiment là, sans comprendre que tu marches à côté d’un mort. Mais ta voix reste ta voix, ton accent italien, tes yeux que je continue malgré tout d’essayer de croiser, et finalement, au bout d’un moment difficile à estimer mais peut-être assez court, j’oublie mon malheur et je suis à nouveau amoureux, à nouveau enivré de toi.

Quelques infos ? 

  • Marc Pautrel
  • Gallimard
  • 76 pages
  • 10,50 euros

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Marc Pautrel dit :

    Bonjour, l’extrait que vous citez ne figure pas dans « La vie princière » (vous avez sans doute interverti avec un autre roman). Pourriez-vous corriger ? Merci.

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    1. Elie dit :

      Corrigé, désolée !

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